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    Rémi Thivel

     

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    Alpinisme hivernal à la Crête de Coos

    Le petit chaînon du Moulle de Jaut en vallée d'Ossau ne paye pas vraiment de mine, surtout en été quand les facettes paraissent bien herbeuses et peu attrayantes aux yeux des grimpeurs. Quand j'ai commencé à m'intéresser à l'alpinisme alors que j'étais lycéen, je me souviens partir de la maison à Asson en vélo par la vallée de l'Ouzom pour rejoindre ensuite à pied les pentes et arêtes du Jaut et ainsi m'exercer au cramponnage et maniement du piolet, tout en me prenant pour Walter Bonatti. Plus tard, avec l'oeil plus aguerri par l'expérience, nous avons commencé à explorer la face raide de la Crête de Coos, à l'extrémité ouest du chaînon. Lorsque l'herbe est gélée, on peut y gravir des voies techniques, un peu comme si grimpions sur de la glace, les broches en moins. Pour rire, nous avons rapidement appelé cela le "Dry Toofing", en écho au "Dry Tooling" qui au même moment commençait à faire la une des magazines. Finalement l'expression est restée et gravir ce type de parois en hiver est devenu une activité à part entiière. Nous y allons un peu par toutes conditions, surtout quand il y a trop de neige en haute montagne ou que la météo n'est pas merveilleuse. Il faut s'y mettre dans une humeur de guerrier écossais, comme on le fait parfois au Ben Nevis, mais on est toujours récompensé par des lumières magnifiques, le givre fantasmagorique collé aux parois et une vue saisissante sur la plaine qui s'ouvre à nos pieds depuis ce belvédère privilégié. La plupart de mes clients n'ont pas pu échaper un jour ou l'autre à une journée à la Crête de Coos... et j'y ai même célébré une demande en mariage par 80 km/h de vent !